Pas à pas vers le feu vert : le permis d'environnement sous la loupe
Monter un nouveau projet de construction, exploiter une entreprise, morceler un terrain, rénover ou réaffecter une maison, un bureau ou un site industriel... En principe, toute personne souhaitant réaliser un projet en tant qu'entrepreneur ou en tant que particulier doit demander un permis d'environnement. Un casse-tête juridique qui peut s'avérer fastidieux de nos jours, surtout si l'on considère la longueur et l'incertitude des procédures de demande. Gregory Vermaercke, associé de NOMA, a développé sa passion pour le droit agricole et environnemental avant même ses années d'université, en tant qu'étudiant stagiaire dans une entreprise agricole. Aujourd'hui, des décennies d'expérience juridique plus tard, lui et son équipe d'avocats spécialisés assistent les clients du gouvernement et de l'environnement dans leurs questions relatives au droit de l'environnement au sens le plus large.
Permis environnemental, ensemble complexe de législations
Les activités et les projets qui ont un impact potentiel sur l'environnement doivent faire l'objet d'un permis environnemental avant de voir le jour. Il peut s'agir de travaux de construction pure, comme l'édification d'une maison ou la construction d'un site de loisirs, mais aussi de l'exploitation d'entreprises. "Le point de départ est clair : personne n'a droit à un permis", affirme M. Gregory. "Pour que le permis environnemental soit accordé, le demandeur doit suivre une certaine procédure. Cela implique un certain délai, après lequel le gouvernement concerné peut délivrer le permis, et il y a un risque de contestation".
Le permis d'environnement est un instrument flamand doté d'un large cadre juridique. Il s'agit essentiellement de l'Omgevingsvergunningsdecreet, qui fixe les règles de procédure applicables. Mais le cadre juridique est plus large, explique Gregory. "Par exemple, il y a la législation VLAREM pour les questions environnementales et le Code flamand de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire (VCRO) pour tout ce qui concerne l'urbanisme. S'y ajoutent des réglementations spécifiques telles que la législation sur la nature, la législation sur les forêts... Dans de nombreux dossiers, la procédure de demande fait intervenir des législations sous différents angles, ce qui aboutit souvent à une histoire complexe."
Le demandeur, le gouvernement et l'environnement en tant qu'acteurs clés du permis environnemental
Outre l'interaction des législations, le nombre de parties prenantes dans une procédure de demande classique est également élevé. En gros, il y a trois acteurs principaux : le demandeur, l'autorité compétente et le quartier ou la zone locale. Gregory explique :
"Le demandeur peut être une entreprise ou un particulier, souvent accompagné de son équipe d'experts. Il peut s'agir d'un bureau technique, d'un architecte, d'un expert en environnement ou en EPC... En tant qu'avocat, nous faisons également partie de cette équipe et soutenons le demandeur sur le plan juridique. Ensuite, il y a le gouvernement, qui prend la décision finale sur le dossier de demande. Ce que nous entendons par gouvernement doit être interprété au sens large, y compris les différentes administrations et les organes consultatifs spécialisés. Enfin, il y a le voisinage, qui va des voisins immédiats à une zone plus large. Cette troisième partie prenante gagne en importance, surtout depuis quelques années. Chaque projet doit être soutenu d'une manière ou d'une autre par son environnement. Si le soutien est insuffisant, c'est un facteur limitant crucial aujourd'hui.
Combien de temps faut-il pour demander un permis environnemental ?
Quiconque a récemment demandé lui-même un permis environnemental ou consulté la littérature spécialisée sait que les procédures de demande peuvent durer très longtemps. Selon Gregory, il est incontestable que la surréglementation joue un rôle crucial dans ce domaine.
"La législation est complexe, d'une part, et n'est pas toujours individualisée, d'autre part. Il peut donc arriver qu'un organe consultatif dise A et qu'un autre dise B. Cette sur-juridisation se reflète également dans l'épaisseur des dossiers de candidature : alors qu'un mince livret suffisait auparavant, ceux-ci sont devenus de véritables bibles. Le risque d'erreur humaine est toujours réel". Par ailleurs, Gregory constate également que le niveau de tolérance de la société a diminué ces dernières années. "C'est triste à constater. Est-ce dû au fait que nous vivons trop près les uns des autres, ou les médias sociaux jouent-ils un rôle crucial ? Je pense qu'il s'agit d'une combinaison de différents facteurs, mais la conclusion est la même : plus qu'avant, les projets sont bloqués dans le voisinage."
NOMA, équipe d'avocats spécialisés en droit de l'environnement dès l'introduction de la demande
Bien qu'il soit impossible de prédire la durée et l'issue d'une procédure d'autorisation environnementale, le succès de cette procédure dépend de l'exactitude du dossier de demande. C'est pourquoi NOMA préfère s'atteler le plus tôt possible à l'élaboration de la législation. "Chaque professionnel a son domaine d'activité. Tout comme l'architecte conçoit un plan de haute qualité, notre expertise consiste à suivre la législation, la jurisprudence et la procédure à la lettre et à les adapter si nécessaire. Plus nous sommes impliqués tôt dans ce processus, plus nous pouvons introduire la demande avec précision et couvrir ainsi les risques potentiels.
L'accent est donc mis sur les conseils préventifs, bien qu'une procédure ne puisse malheureusement pas être exclue. "Même dans ce cas, nous conseillons et assistons nos clients. Quels sont les conseils reçus ? Des objections sont-elles soulevées au cours de l'enquête publique ? Comment tenir compte d'un éventuel mécontentement ? Les entrepreneurs n'ont pas intérêt à ce que les procédures s'éternisent, mais veulent une solution efficace et pragmatique. La médiation est la clé pour faire avancer le projet dans une perspective gagnant-gagnant. En outre, nous suivons de près la littérature, jouons la carte de la concision et appliquons les nouvelles jurisprudences immédiatement dans un dossier, par exemple". Une approche personnelle et positive, dans laquelle nos juristes osent activement apporter leur aide, est primordiale. "Tout repose sur la spécialisation. Chez NOMA, nous avons une connaissance très approfondie du droit de l'environnement que nous traduisons en conseils concrets adaptés à chaque client. De cette manière, nous fournissons une pierre angulaire que les entrepreneurs et les autorités publiques peuvent réellement utiliser."
Gregory est inscrit au barreau depuis 2006 et a commencé sa carrière chez Marlex sous l'aile de Marc D'Hoore. Au fil des années, il s'est spécialisé dans les domaines juridiques de l'administration et de l'environnement, du droit agricole et de l'immobilier. Outre une approche très personnelle et dédiée aux dossiers, Gregory met tout en œuvre pour partager son expertise, tant avec les clients qu'au sein de son équipe. Outre les formations qu'il dispense, il publie régulièrement des contributions dans la littérature professionnelle et a récemment écrit le livre "Pacht. Clarification dans le cadre du décret flamand sur la location". En outre, Gregory est un médiateur reconnu par le Conseil des litiges de permis depuis 2023.
Faire appel à un avocat spécialisé en droit de l'environnement ?
NOMA assiste les entrepreneurs et les autorités publiques dans diverses questions juridiques liées au droit de l'environnement et de l'agriculture. Prenez rendez-vous dans l'un de nos bureaux, nos avocats se feront un plaisir de vous aider.
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Bienvenue sur Law by NOMA, un regard lucide sur l'actualité juridique. Dans ce podcast, les avocats de NOMA partagent leur expertise. Pratique, accessible et concret, ce podcast s'adresse aux entrepreneurs et aux entreprises ambitieuses.